Nous sommes tous d’accord lorsque nous ou nos proches travaillons pour une entreprise, d’être rémunérés à juste titre. Personne au Québec ne veut un salaire à 2.00$ de l’heure ou pire, pour la journée de travail. Alors pourquoi nos bottines ne suivent donc pas nos babines ?
Le commerce équitable est un système d’échange juste dans la rétribution des bénéfices entre les commerçants et les travailleurs. Un atout important dans une perspective économique mais aussi éthique, sociale et environnementale.
Le 9 mai est la journée mondiale du commerce équitable. C’est un bon moment pour prendre de nouvelles habitudes de consommation. Comme, RÉDUIRE notre vitesse d’achat et se poser la question si derrière ce dernier, le produit, est fabriqué ou récolté par des gens qui sont payés justement pour leur travail.
L’organisation mondiale du commerce équitable (WFTO) a énuméré 10 normes que les commerces homologués doivent respecter au quotidien dans leur travail. Vous pouvez les retrouver sur Wikipédia ; Commerce équitable avec leurs définitions. Malheureusement, ces normes ne concernent pas les salariés des producteurs, ni les transporteurs, ni les distributeurs des produits labellisés équitables. Il reste encore beaucoup de chemin à faire. Pour l’instant, le commerce équitable est directement lié au développement durable. Vous ne serez pas surpris si je vous dis que le produit homologué le plus vendu dans le monde est le café.
Nous savons tous qu’au Québec et au Canada, nous avons les normes du travail qui protègent nos travailleurs. Alors, il est logique de prévaloir les achats locaux qui nous rapportent à tous au niveau social, économique et environnemental. Toutefois, il demeure que plusieurs produits que nous consommons ne viennent pas d’ici comme par exemple le café, le sucre, le thé, les épices, le coton, le cacao, les fruits tropicaux, l’huile d’olive, le riz, le quinoa, le karité et j’en passe, mais nous les retrouvons facilement dans nos épiceries. Donc ouvrez bien grands les yeux et choisissez ceux homologués. Bien que cette certification existe depuis plusieurs décennies, c’est encore qu’un faible pourcentage de nos achats qui sont équitables. Nous pouvons changer la donne.
Un achat RESPONSABLE est un achat RÉFLÉCHI qui RÉDUIT les impacts environnementaux et sociaux. Un achat qui privilégie les bonnes pratiques en termes d’éthique et des droits humains.
Vous allez me dire que vous n’avez pas les moyens de payer plus cher. Moi je vais vous répondre que vous avez les moyens de prévoir vos achats et de surveiller les rabais. Vous êtes beau, bon et capable. Cela représente quelques efforts mais ça fait une énorme différence pour plusieurs personnes. Et n’oubliez pas de faire attention au gaspillage. Ça coûte doublement plus cher de nourrir la poubelle de la cuisine que de payer la différence de prix entre un café homologué ou pas.
Pour vous aider, il est bon de connaître Mme Florence-Léa Siry. Oui, oui ! L’experte de la lutte au gaspillage alimentaire et de la réduction des déchets. Elle donne de très bons conseils. Avec les sous épargnés grâce à ces suggestions, vous pourrez ensuite faire de plus en plus d’achats équitables car vous en aurez les moyens.
En résumé, on privilégie l’achat local et les produits internationaux homologués équitables. L’important est de RÉDUIRE notre vitesse d’achat et de prendre le temps d’y RÉFLÉCHIR un instant. Mais d’où ça vient ?